le travail nous rend il plus humain
15856résultats pour "philo 1 le travail nous rend il plus humains" Le progrès technique nous rend-il plus humains ? Une technique est un procédé qui consiste en la mise en pratique d'une connaissance. Lorsque l'homme comprend qu'une étincelle sur du bois sec produit du feu, il va alors utiliser deux pierres et les frapper l'une contre l
Letravail rend l’homme digne est un dicton assez courant, mais il existe d’autres expressions qui s’y rapportent. C’est-à-dire qu’ils portent le même sens de l’appréciation de l’artisanat et de son rôle pour une vie plus pleine. Nous en séparons ci-dessous quelques uns. “La vie est trop courte pour être petite”.
Alorsque nous vivons dans une ère où la consommation est grande et particulièrement dictée par les réseaux sociaux, il n’est pas étonnant que nous désirons toujours obtenir plus de biens, encore et encore. C’est d’ailleurs le sujet d’une étude menée par des chercheurs de l'Université de Princeton, dans le New Jersey, aux Etats-Unis.
Lestextes les plus importants de Karl Marx pour le XXIe siècle. Choisis et commentés par Robert Kurz, La Balustrade, Paris, 2002, pp. 123-127. L’autre Marx, le Marx ésotérique, celui de la critique radicale catégorique se discerne bien moins nettement en ce qui concerne la critique du travail. Sur ce point, Marx semble généralement en accord avec le marxisme
Enphilosophie, on estime que le travail est ce qui permet la transformation de la nature : l'homme produit des objets et transforme le monde autour de lui pour l'adapter à ses besoins. Il crée ainsi des villes. Il change son habitat naturel. Le travail, c'est donc ce qui s'oppose au loisir et au jeu, c'est ce qui permet de transformer le
nonton love 2015 full movie sub indo. J’observe de nombreuses personnes qui ont perdu leur joie » pour de multiples raisons… Ce qui nous rend joyeux en tant qu’humain est très différent de ce qui nous rend joyeux en tant qu’Âme. Nous avons l’habitude de remplir notre monde / espace avec des personnes et des choses, et nous faisions les choses parce qu’elles étaient attendues, ou justes » au regard de notre jugement. Annonce Lorsque nous commençons à nous éveiller, nous réalisons que la joie » est quelque chose d’autre. Comment nous nous SENTONS a de l’importance. Ce qui remplit notre espace / réalité doit avoir du sens, ce que nous FAISONS doit être important, et ce qui est important pour l’humain est différent de ce qui est important pour l’âme. Il y a un espace de néant» dans chaque transition que nous effectuons. Nous avons la sensation d’avoir un pied dans chaque monde, nous n’avons plus envie d’être dans l’ancien » et en même temps nous ne savons pas trop ce qu’il se passe et cela nous demande un certain temps, car on doit se débarrasser, se vider », se réinitialiser et se remplir de nouveau » avec plus de gratitude et d’amour intérieur qu’il ne pouvait en contenir auparavant. Soyez patient et observez-vous. D’abord, nous ressentons de la gratitude pour absolument tout… Si nous nous éloignons de la gratitude, nous perdons notre joie. Si nous permettons à quelque chose qui ne nous honore pas nous ou les autres de se produire, nous ne sommes pas joyeux. Si cela ne nous inspire / élève / unit / soutient pas, alors cela n’a pas de sens. Si cela ne provient pas de l’amour, alors ce n’est pas réel. Si cela ne nourrit pas notre esprit / âme, alors cela n’a aucune raison d’être. Si cela interfère avec notre paix, cela n’est pas désiré / acceptable… Annonce L’humain n’est jamais heureux. En tant qu’Âme, nous créons notre joie intérieure. Nous utilisons la nature et les choses simples pour activer notre joie, si toutefois nous avons besoin de quelque chose d’externe pour nous aider à nous reconnecter. La simplicité est joie. La paix est joie. Les plus petites choses nous rendent heureux. À travers notre présence à nous-même… il y a la paix, il y a l’amour, il y a le silence, il y a tout… si nous nous ouvrons pour permettre. D’ABORD nous devons avoir de la gratitude, ensuite nous devons réaliser que tout ce que nous avons est un CADEAU… et nous ne GASPILLONS pas les CADEAUX… pas un seul d’entre eux. Nous apprécions absolument tout. Lorsque nous nous éloignons de cet espace », c’est que nous sommes à nouveau redevenus inconscients et déconnectés de l’intérieur. Lorsque nos corps effectuent des mises à jour / ancrent la lumière, se recalibrent, ré-encodent et intègrent massivement, cela peut devenir assez intense / difficile, aussi nous devons NOUS RAPPELER DE NOUS SOUVENIR POURQUOI NOUS SOMMES VENUS ICI… et c’est valable pour nous tous… Chaque jour lorsque nous nous levons, lorsque nous nous montrons, lorsque nous servons sans le support des autres, nous nous SOUVENONS que ce n’est pas important car nous sommes complètement soutenus de toutes les manières possibles. Vous pouvez vous sentir seul par moment, soyez patient, car cela peut changer. Annonce Nous regardons autour de nous et nous ouvrons nos cœurs, ce qui ouvre également nos yeux et notre esprit. Nous voyons ce que nous ne pouvions pas voir avant, et nous réalisons à quel point nous avons déjà beaucoup, quelle chance nous avons, à quel point nous sommes bénis, et alors nous réalisons que nous avons tout ce dont nous avons besoin pour attirer plus, pour nous-même et pour tous. Car ce que nous apportons est l’amour, c’est se SOUVENIR, c’est la gratitude, c’est la puissance intérieure, le savoir intérieur que nous transcendons nos existences entières pour émerger dans une réalité complètement nouvelle que NOUS CRÉONS de l’intérieur vers l’extérieur, et qu’a travers chacun de nos moments, nous construisons tout. Toutes les images / Pixabay L’humain traverse quelque chose, puis de nouveau redevient inconscient. Félicitons-nous pour tout le travail que nous faisons / avons fait, et continuons , car nous savons ce que nous allons récolter… Le processus de déconstruction et de restructuration est un processus continu, aussi nous devons tous faire une pause. Amusez-vous un peu, arrêtez » tout pendant un temps, un jour ou plus, si vous êtes trop submergé. Nous le voulons si intensément que nous pouvons rester bloqués» dans le fait de travailler trop dur »… et cela abaisse notre vibration jusqu’à ce que l’on réalise que Oh, je peux faire une pause, aller m’amuser un peu, sortir dans la nature et revenir dans cette aventure avec une vibration supérieure, et ce sera plus facile ! » L’aspect humain ne réalise pas la quantité de travail » que tout cela représente. D’abord pour notre soi intérieur, et ensuite lorsqu’il est temps d’être pleinement au service. Annonce La phase flottante de béatitude et de magie cesse lorsque nous passons de l’autre côté, et ensuite elle se déplace à l’intérieur, de votre chakra couronne / tête à votre chakra racine / sacré, et active pleinement les desseins / désirs de votre âme et tout redevient plus vrai ». Tout ce processus est un travail», cependant vous faites ce que vous aimez, ce qui vous inspire et élève tout, ce qui unit, ce qui crée, ce qui fait une différence pour nous tous, ici… Alors, soyez patient, concentrez-vous sur vous et faites une pause, et ayez de la gratitude pour absolument tout ce que vous avez jamais éprouvé, et pour ce que vous avez maintenant. Si vous n’y arrivez pas, alors allez rencontrer d’autres personnes plus démunies que vous, et aidez-les, passez un moment avec elles. Cela va vous permettre de remettre les choses en perspective, et votre cœur s’ouvrira de nouveau afin que vous puissiez REVENIR À L’APPRÉCIATION. Tournez-vous vers l’intérieur, connectez-vous et maintenez cette connexion de paix. Pas heureux ? Alors plongez plus profondément, connectez-vous plus, lâchez-prise de tout le reste et trouvez le moyen de retrouver votre joie et faites-le plus souvent. Relâchez libérez-vous et libérez tout tout ce qui n’est plus aligné avec votre expression la plus élevée. Si vous n’êtes pas heureux dans un lieu, alors bougez votre corps, changez d’endroit, faites quelque chose pour les autres sans raison, juste parce que… La Joie est un état d’être et une vibration . Faites tout ce qu’il faut pour activer votre joie. Le reste découle naturellement de là. Auteur Lisa Brown Voir plus Article précédent La violence en nous la violence prend toutes sortes de formes Article suivant Si tu te plains, c’est que tu n’es encore pas conscient de la puissance de création dans laquelle tu vibres chaque jour J'aime la spiritualité mais je suis surtout spécialisée en numérologie depuis bientôt 10 ans. Tout comme le célèbre philosophe, mathématicien et astrologue Pythagore, je pense que toutes les choses peuvent être exprimées par un sous-estimons pas le pouvoir des nombres, ils peuvent révéler des informations essentielles sur notre avenir .
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De nombreux managers ont désormais compris que des employés heureux étaient plus productifs et plus créatifs. Par conséquent, les entreprises investissent dans les meilleurs talents et voient leurs bénéfices augmenter. Bon nombre de dirigeants attachent de l’importance au bonheur sur le lieu de travail et posent la question suivante aux candidats ou à leurs employés "Qu'est-ce qui vous rendrait plus heureux au travail ?". En tant que manager, vous ne devriez jamais poser cette question ! Cela semble pourtant être un excellent point de départ. Pour rendre les gens plus heureux, vous leur demandez ce qu'ils veulent et le leur donnez. Tout le monde est content, n'est-ce pas ? Faux ! Différentes études ont permis de conclure que les êtres humains n’étaient pas des plus doués pour prédire ce qui les comble de joie. Demandez à monsieur tout le monde ce dont il a besoin pour être heureux, il vous répondra "gagner au loto". Il s’est toutefois avéré que les gagnants de la loterie n’étaient que superficiellement plus heureux que les personnes menant un train de vie normal. Facteurs équitables Lorsque vous demandez aux employés ce qui les rend plus heureux au travail, vous obtenez généralement des réponses telles qu'une augmentation, une promotion, une prime, une salle de sport au bureau, des fruits gratuits, etc. Bien que tout cela semble très raisonnable, nous savons, grâce à des recherches, que ces facteurs ne rendent pas les employés plus heureux au travail. Soyons clairs ces facteurs doivent être mis en œuvre équitablement dans l'entreprise car le sentiment d’injustice rend les employés réellement malheureux. A partir du moment où ces facteurs sont mis en œuvre de manière équitable, les augmenter davantage n'augmente pas forcément le niveau de bonheur des collaborateurs. Cela explique pourquoi de nombreuses organisations consacrent beaucoup de temps et d'argent à une multitude d'avantages mais que les employés ne sont toujours pas heureux. Bonheur naturel vs bonheur synthétique Dan Gilbert, professeur de psychologie à l'université de Harvard, le sait depuis longtemps donner aux employés ce qu'ils demandent est un aller-simple vers l'échec s'ils ne savent pas quoi demander. Et ils ne le savent pas. Dan Gilbert indique le biais d'impact comme le grand coupable. Cette tendance nous fait attribuer aux événements un impact beaucoup plus important que celui que nous subissons réellement. Ce biais d'impact a été utilisé très habilement par notre société commerciale, qui nous a convaincus que nous devons obtenir ce que nous voulons, sinon nous serons malheureux. Tout cela est on ne peut plus faux ! Les recherches de Dan Gilbert montrent que le bonheur naturel obtenir ce que l'on veut est équivalent au bonheur synthétique le bonheur que nous créons dans notre cerveau lorsque nous n’obtenons pas ce que nous voulons. Dans notre cerveau, le cortex préfrontal fonctionne comme un véritable simulateur et est donc, en quelques sortes, victime du lavage de cerveau commercial, ce qui signifie que nous n'associons le bonheur qu'à des stimuli positifs. Expérience réelle Le fait que le bonheur n'a rien à voir avec des smileys et des ballons est évident. Demander ce qui rendrait une personne plus heureuse au travail ne paraît donc pas non plus la solution. Comment procéder ? Alexander Kjerulf, un expert danois en matière de bonheur au travail, suggère d'utiliser une autre question comme point de départ pour accroître le bonheur au sein d'une équipe ou d'une organisation "Quelle bonne expérience récente au travail vous a rendu heureux ? Cette question ne se concentre pas sur la prédiction ou l'estimation des facteurs susceptibles d'accroître le bonheur au travail, mais remet en question une expérience réelle. Cela signifie que nous arrivons directement à ce qui fonctionne vraiment. Alexander Kjerulf a posé cette question lors de centaines de conférences à travers le monde et il n'a jamais entendu personne évoquer une augmentation de salaire, une promotion ou une session de fitness au bureau. Personne n'a jamais dit "J'étais vraiment heureux jeudi dernier parce que j'ai reçu une pomme gratuite de mon employeur". Résultats et relations Lorsque les gens réfléchissent à la question d'une bonne expérience professionnelle, leurs histoires se divisent en deux catégories. Soit ils parlent de faire du bon travail, d'obtenir de bons résultats ou de faire une différence positive pour les autres. Il s'agit notamment de pouvoir résoudre un problème difficile de manière créative, de mener à bien des projets ou d'obtenir un feedback positif de la part d'un client. Soit ils parlent des moments de connexion personnelle au travail, comme le fait de pouvoir réaliser quelque chose avec des collègues, un collègue qui a cuisiné quelque chose pour toute l'équipe ou le sourire de quelqu'un qu'il a pu aider. Souvent, leurs histoires contiennent les deux éléments. C'est pourquoi on peut dire que les résultats et les relations sont les deux sources les plus importantes de bonheur au travail. Donc, au lieu d'essayer de découvrir ce qui rendra les employés heureux, vous feriez mieux de les aider à se connecter aux expériences positives qu'ils ont vécues. En plus de prédire le bonheur futur de manière beaucoup plus fiable, une telle approche sera réconfortante tant pour le conteur qui a vécu l'expérience que pour l'auditeur qui s'en inspire. Une solution win-win ! Lisez aussi Vous avez besoin d'objectifs pour être heureux gd/kv Souhaitez-vous en savoir plus au sujet de la troisième Semaine du Bonheur au Travail qui se déroule cette année du 21 au 27 septembre ? Consultez le site web de la Semaine du Bonheur au Travail ou téléchargez notre guide électronique comprenant 7 conseils pour plus de bonheur au travail . 27 juin 2022
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre. Nous avons vus que la technique, rendant notre travail efficace, va nous libérer de la nature mais aussi du travail lui-même. À quelle liberté parvient-on ? Quel est l'objectif du développement technique ? L'enseignement des mythes[modifier modifier le wikicode] Quand ils abordent la question du travail, comme dans le mythe de Prométhée, ils la présentent comme une malédiction, une punition divine, relevant de la fatalité. Ils expriment aussi à la fois que le travail est nécessité naturelle et contre-nature, car l'homme ne semble pas fait pour travailler, le travail est corvée, labeur, peine. Dans la Génèse, il est dit que le travail est conséquence du péché originel "Le sol sera maudit à cause de toi [...] à force de peine [...] produire épines et ronces [...] gagnera le pain à la sueur de ton visage [...] tu es poussière et tu retourneras à la poussière". L'humain doit donc engager une lutte contre la nature qui aura pour forme le travail alors que la nature semble tout donner à l'animal, l'homme naît démuni, et doit donc de lui-même transformer la nature pour l'adapter à ses besoins. Le travail semble être aussi un effort permanent contre l'attraction de la terre autrement dit la mort. Si le travail est punition, il n’est pas conforme à la nature humaine. Rousseau, dans son Essai sur l'origine des langues dit que les hommes sont naturellement indolents au sens d'inertes, résistants face à une activité comme le travail et se plaisent à ne rien faire. C'est seulement lorsqu’ils vivent en société que l'inquiétude de l'avenir va les rendre actifs. Dans une société, il faut faire montre d'une certaine performance, avoir des caps à franchir, imposés par l'inquiétude. Mais il reste au fond de chacun de nous deux tendances fondamentales le désir de se reproduire et l'oisiveté. Après l'amour, ne rien faire est ce que l’on préfère. C'est pourquoi, même en société, "c'est encore la paresse qui nous rend laborieux", si nous travaillons autant, c’est pour ne plus travailler. Le mépris du travail chez les philosophes de l'antiquité[modifier modifier le wikicode] Contrairement à ce que croient beaucoup d'historiens et certains philosophes comme Marx, ce n’est pas parce que le travail était la tâche des esclaves que les grecs méprisaient le travail; en réalité, c’était le raisonnement inverse[1] c’est parce-que le travail est un asservissement qu’il dévalorise les humains; il n'y en a pas un fait pour l'esclavage, par contre, le travail entraîne une transformation de la nature humaine, une dégradation. L'esclavage n’est pas institué par soucis du gain, mais par celui d'échapper à la nécessité naturelle. Voilà pourquoi Aristote, tout en justifiant l'esclavage, rêve d'un monde technique où il n'est plus besoin d’utiliser d'esclaves, où le travail ne dégraderait aucun humain. Aristote part d'une distinction entre praxis et poësis Praxis désignant les activités immanentes n'engendrant pas de modification en dehors de nous-même, qui ont pour fin d'accomplir notre nature, permettant d’être autrement Poësis désignant l'action productrice d'objets extérieurs Aristote n'assimile pas le travail à la poësis, ni à la praxis, il le considère comme faisant partie des deux catégories, car le travail a une action modificatrice à la fois sur le réel et sur la nature humaine. Aristote préfère à l’idée du travail et à la nécessité l’idée de loisir et de liberté. Mais il ne faut pas confondre les différents sens du loisirs dans le sens commun, le loisir correspond au moment du jeu et de la détente, ou encore un temps pour consommer, et donc tout loisir est un temps pour récupérer du travail, permettant de conserver un certain rendement, ou encore le temps qui n’est pas passé à travailler est utilisé pour l'usage du fruit de notre travail. Ainsi, loisir et travail sont les deux phases d'une même activité, car le travail n'a pas de valeur en lui-même, et nous ne pouvons travailler éternellement le jeu et la détente n'ont donc pas d'autres buts que le travail lui-même[2]. Aristote conçoit différemment le loisir, comme étant l’ensemble des activités faites pour elles-mêmes, qui ne sont pas nécessaires. Nous pouvons les choisir, et c’est là que nous sommes réellement libres. Le loisir n'est donc pas nécessaire mais essentiel, dans le sens où il concerne notre être, notre nature et son développement les arts, la philosophie ne sont pas nécessaires. Cependant, le loisir ne semble pas incompatible avec le travail la réalisation d'un chef-d'œuvre, le plus souvent, a demandé un travail énorme à l'artiste; tout comme la philosophie demande un effort de réflexion... La technique comme moyen de se libérer du travail[modifier modifier le wikicode] Aristote, dans La Physique Livre II, Chapitre 8, dit "L'art en général =la technique, ou bien imite la nature, ou bien exécute ce que la nature est dans l'impossibilité d'accomplir." Cette phrase ne peut être entièrement comprise sans le concept d'imitation qu'Aristote rend central. Par définition ce qui n'est que ressemblant, n’est pas identique, donc l'imitation n’est pas une simple reproduction. Cependant, la technique n’est pas la tentative de refaire ce que la nature accomplit, car dans l’idée d'imitation, il y a la ressemblance mais aussi la différence. Ainsi, la nature va nous servir de modèle pour produire nos propres objets, mais les choses naturelles ne sont pas de simples plans à suivre, la nature va inspirer nos plans de construction, car la production technique suppose que nous ayons compris au préalable la nature et ses lois afin de produire des objets efficaces. Cette compréhension permet aussi d'inspirer de nouvelles idées, par exemple les combinaisons de nageurs sportif ayant une structure analogue à celle des peaux de requins. Dans le fait d'exécuter ce que la nature ne peut faire, il y a deux choses Premièrement, la technique est le moyen par lequel l'humain va augmenter les effets ou détourner à d'autres fins les activités de la nature. Ainsi le marteau augmente la force de notre bras, et l'irrigation est bien un détournement de l'écoulement l'eau, en vue de cultiver des terres qui ne seraient pas fertiles sans ce moyen. Deuxièmement, à cause de la technique, il existe une rivalité humain/nature. L'homme, en inventant et produisant des choses qui n'existent pas, imite encore la nature, qui invente aussi, comme en témoignent les mutations génétiques. Les objets artificiels peuvent être alors comparés à ceux de la nature car tout en étant très différents, ils peuvent rivaliser en termes d'effet et de capacités, et ce ne sont pas toujours les créations techniques qui ont le dessus par exemple, certaines molécules contre le cancer ne peuvent être produites que par de petites fleurs et toute notre industrie, si gigantesque soit-elle, en est incapable Puissance de la technique[modifier modifier le wikicode] 21 siècles après Aristote donc au XVIIe siècle, Descartes prolonge son raisonnement. Il devine, dans la forme moderne de la science qu’il met sur pied, le moyen de développer de manière indéfinie la technique, permettant d'obtenir une domination sur la nature. À partir de deux intuitions fondamentales Tout, dans la nature, peut être réduit à un mécanisme La science doit être considérée comme une technologie du réel La première intuition prend le contre-pied d'Aristote, qui disait que l'étonnement est le moteur de la connaissance, en démontrant que la condition pour progresser dans le savoir consiste à postuler qu’il n'y a rien d'étonnant ni d'admirable dans la nature. Aucune exception, aucun mystère, aucune puissance cachée ne peut y exister, sinon, par avance, la science n'a aucune raison d'être. En effet, les sciences depuis Descartes, nous font découvrir la nature comme étant un vaste empire de la banalité, une grande machinerie. À l'origine de cette réflexion, il y a eu l'expérience des automates rendant compte de l'ingéniosité des humains pour produire des artifices combinaisons habiles de techniques. Par l'artifice technique, on peut produire des effets semblables à la nature, il est alors probable que la nature dissimule son propre artifice, semblable à celui des humains. Raisonnement justifié par le principe de causalité. Ainsi nous devons, pour l'appréhender, considérer que la nature imite la technique des humains, et pas l'inverse comme le dit Aristote. La nature, le modèle, doit donc être considéré à l'image de son image le corps est une machine, le cœur une pompe, les muscles des ressorts, les veines une tuyauterie... À chaque fois, l'artifice représente le modèle pour décrire la nature. Évidemment, la complexité des créations humaines est moindre que celles de la nature, il existe un écart infini entre l'humain et Dieu. C'est d'ailleurs cette complexité qui donne l'illusion d’avoir affaire à autres chose que des machines naturelles. Mais selon Descartes, il existe une exception, celle de la conscience et de l'esprit, qui ne peut être expliquée comme un mécanisme. Nous sommes des machines mais nous sommes essentiellement une conscience qui peut réfléchir sur cette machinerie. Le grand mystère est de savoir pourquoi et comment existe l'esprit, sa présence métaphysique, dans un monde physique. La deuxième intuition, la science est une technologie du réel, est en corrélation avec la première. Descartes est obsédé par la vérité, car il a le soucis d’agir efficacement dans le monde; la science ne devrait être développée que si elle a des applications pratiques; par conséquent le fait que la science n'émette pas la vérité, mais des théories de plus en plus vraisemblables importe peu, du moment qu'elle permet d'obtenir les effets désirés. Quelle conséquence de ces deux intuitions ? La possibilité "de se rendre maître et possesseur de la nature" non-seulement l'invention d'artifices mais aussi de repousser les limites de la mort et de toujours savoir comment agir à chaque instant de nos vies. Les sciences, en rendant la technique efficace, arrachent l'humain à la malédiction évoquée plus haut. En considérant les réalités de la nature, et en particulier le corps humain, comme des mécanismes, les progrès vont nous permettre d’en disposer et de les utiliser comme s'il s'agissait de nos propres machines. Références[modifier modifier le wikicode] ↑ Hannah Arendt, Condition de l'homme moderne ↑ Jean Baudrillard, La Société de consommation "L’apparent dédoublement dans le temps de travail et temps de loisir [...] est un mythe"
le travail nous rend il plus humain